Intergénérationnel, concerne les interactions ou les échanges positifs ou négatifs, conscients ou inconscients qui peuvent se dérouler entre des individus qui appartiennent à des générations différentes.
Transgénérationnel, transmissions sur plusieurs générations plus ou moins lointaines, positives ou négatives, conscientes ou inconscientes.
L’épigénétique est la modulation de l’expression des gènes.

Chacune de nos cellules contient l’ensemble de notre patrimoine génétique : 46 chromosomes hérités de nos parents, 23 du père et 23 de la mère, sur lesquels on compte environ 25 000 gènes.

La génétique est l’étude des gènes, l’épigénétique l’étude de l’information complémentaire qui définit comment ces gènes vont être utilisés ou non par une cellule. L’épigénétique s’intéresse à la façon dont ces gènes vont s’exprimer, c’est l’étude des changements dans l’activité des gènes.

L’épigénome d’un être à la naissance ne sera plus le même quelques années plus tard car l’environnement a un effet dynamique sur lui, l’épigénome est l’ensemble des marqueurs apposés sur le génome sans modifier la séquence de l’ADN. Ces marqueurs régulent l’expression des gènes, ils les activent ou les inactivent. Le génome est l’ensemble du matériel génétique d’un organisme.
Nous héritons de certain marqueur sur notre ADN mais nous en créons nous même au cours de notre vie grâce à l’action des expériences de notre environnement et de la vie comme : l’alimentation, les expériences positives ou négatives de la vie, les drogues et produits chimiques, la pollution et les toxines environnementales, notre style de vie, les radiations…
Tous ces facteurs influencent l’expression de nos gènes et leurs activités, tout au long de la vie.

Par exemple, une femme stressée d’une façon profonde et chronique lors de sa grossesse peut transmettre un traumatisme en héritage à son enfant. L’enfant pourrait être sujet aux conséquences du stress qu’il a subit in utéro ce qui altérerait par exemple, son humeur, sa mémoire, son métabolisme et ce sur plusieurs générations.
Autre exemple, la famine en Hollande en 1944 a généré dans les générations qui ont suivi des maladies cardiovasculaires, du diabète et de l’obésité chez la 2 ième et 3 ième génération.
En consultation j’ai trouvé par exemple sur trois générations un dégoût pour la noix de coco du côté maternel.
Une enfant a de la répulsion pour l’odeur de la coriandre. A cette information la mère se rappelle sa propre aversion pour cette odeur à une période. Une situation de stress qu’elle avait clairement identifiée avec la présence de la coriandre. A noter cependant que cette femme, bien avant sa grossesse, a travaillé sur le sentiment du stress en contact avec la coriandre, elle s’est mise à essayer d’apprécier cette odeur grâce à la beauté de cette fleur. Cependant sa fille a déclenché une aversion. Un souvenir n’est pas localisé à un endroit dans le cerveau mais dans plusieurs, ce souvenir n’est pas stocké d’une manière mais de plusieurs. Même si la fleur est physiquement appréciée, l’odeur est toujours associée au fort stress.
Il est aussi à noté qu’un parent qui n’a pas pu s’exprimer donne un enfant qui parle fort ou se rebelle. La transmission n’est pas obligatoirement égale, mais inversée voir inadaptée à son environnement.

En ARC (Analyse et Reinformation Cellulaire), nous nous appuyons sur la notion de père structurateur et mère structuratrice, ils entrent dans les archives de l’apprentissage personnel, par la suite les enseignants ou personnes d’autorité rentent dans cette case, c’est aussi l’image de l’homme et de la femme. Ces informations font partie de nous et sont le contenant qui nous ont vues pousser.
Les archives familiales entrent dans les inconscients collectifs de la lignée paternelle et maternelle, la mémoire du vécu des ancêtres profondément touchés, allant jusqu’à être transmise aux générations futures.

Dans le matériel de détection, le père naturel et la mère naturelle regroupent toutes les informations conscientes et inconscientes au niveau génétique. Un enfant, même si il n’est pas élevé par ses parents naturels, peut reproduire l’hérédité de sa lignée naturelle. Aucun besoin de les connaitre ou de connaitre l’histoire pour la reproduire.
L’épigénétique questionne car nous ne savons rien finalement de tout ce qui se joue en nous, des molécules et des gènes permettent à la biologie de comprendre certaines choses, mais il reste encore plus d’un univers tout entier à découvrir.

Le corps fonctionne grâce à de l’énergie qui circule, chaque organe ou réaction par exemple à une fréquence vibratoire et a une capacité de transformer cette énergie. Les expériences personnelles ou celles de nos ancêtres ont la capacité de « colorer » cette énergie. Lors de la fécondation toutes les informations génétiques, épigénétiques et la coloration de l’énergie de vie de chacune de nos fonctions sont transmises à ce moment là. Sans compter toutes les imprégnations d’une vie.
Des études transdisciplinaires sont engagées actuellement c’est un programme de recherche fondé sur le recueil et l’analyse des témoignages de 1000 personnes volontaires (des personnes directement touchées, des personnes vivant dans le quartier, des personnes vivant dans la ville et des personnes vivants dans des villes lointaines) elles seront interrogées sur une période de 10 ans, sous le forme de quatre entretiens filmés (en 2016, 2018, 2021 et 2026). Porté par le CNRS et l’Inserm, en lien avec héSam Université, cela a pour objectif d’étudier la construction et l’évolution de la mémoire après les attentats du 13 novembre 2015, mais aussi l’articulation entre mémoire individuelle et mémoire collective.

CNRS
Matricememory.fr

Il serait très intéressant de suivre ces 1000 volontaires y compris dans leur descendance, afin de mesurer l’impact des mécanismes hérités, Intergénérationnels, transgénérationnels, épigénétiques.
Maudarc