Mémoire des cellules
Les croyances limitantes.
Les croyances limitantes.
Une croyance qui limite est une pensée ou une structure de la pensée qui peut être consciente ou inconsciente. C’est quelque chose qui m’a été dit, que l’on m’a fait comprendre, que l’on m’a montré, appris, que j’ai cru ou cru comprendre…
A un moment cela m’a peut être été utile. Mais maintenant dans ma vie, lorsque je prends un peu de recul ou lorsque je repense à ces difficultés en moi, dans ma vie, de ma manière de faire, de dire, d’être, je me rends compte que ce n’est pas quelque chose qui m’aide ou est porteur.
Cela peut être bloquant, enfermant, étouffant, pas moi, pas dans mes valeurs, cela peut générer des sentiments difficiles, douloureux, des tensions, du stress…
Nous sommes un ensemble d’expériences et d’apprentissages qui nous ont été inculqué depuis la création physique de notre être.
On m’a appris à me méfier des gens alors aujourd’hui encore je n’accorde pas ma confiance facilement
On m’a appris à laisser les adultes parler, alors aujourd’hui encore j’ai toujours l’impression que ma parole n’a pas de valeur.
On m’a appris à encaisser les coups alors aujourd’hui encore je ne sais pas quoi dire ou penser.
On m’a appris que j’étais meilleur que les autres alors aujourd’hui encore je juge, critique tout le monde.
On m’a appris à me déconnecter de moi alors aujourd’hui encore je suis toujours fatigué.
Et bien d’autres …
Les croyances, c’est une histoire de survie.
Nous arrivons à la vie inachevé.
Notre cerveau, lorsque nous arrivons au monde est au stade archaïque ou primitif. C’est vital d’être adopté par le groupe dans lequel nous évoluons. S’ils nous rejettent c’est terminé pour nous, plus personnes ne me nourrira ou me protégera.
Alors il faut prendre, accepter le moule familial, le moule du clan ou de la société proposé pour survivre.
Il n’y a pas à culpabiliser, nous avons été « formaté » là où notre milieu encadrant était, dans son évolution et dans son propre formatage.
C’est comme ça, le passé ne peut être changé.
Les 5 phases du développement du cerveau
Des le 28ième jour de grossesse soit 4 semaines jusqu’à la naissance, la production de neurones démarre : 300 nouveaux neurones par seconde, au sixième mois 90 milliard de neurones se sont ainsi construit. Des connexions, un réseau se construit mais au court de l’évolution du cerveau des connexions seront éliminés pour ne garder que les circuits utiles et ce jusqu’à 20 ans environ.
De la naissance jusqu’à 12 ans, un monde connexion et l’apprentissage est disponible, le cerveau est malléable.
De 12 à 25 ans le cerveau sélectionne les circuits, les connexions que le cerveau ne souhaite pas garder. Des connexions disparaissent, c’est pour cette raison que le comportement change et la personne évolue, se transforme beaucoup à ce moment là .
De 25 et 65 ans l’organe de la pensée est à son point maximal. Arrivé à maturité le cerveau continue à faire des neurones et des liens de connexion.
A partir de 65 ans, le cerveau a perdu moins de 5 % de ces neurones, les neurones s’usent et meurent beaucoup plus rapidement si on ne les investie pas. Il est important d’entretenir ces capacités cérébrales afin de faire de la prévention, en faisant du sport, de la méditation, en apprenant ou développant nos centres d’intérêts. Pour notre cerveau, s’il n’utilise plus ou très peu certaines connexions, elles seront supprimées.
Pour en revenir à notre clan ou tribu, il y a eu des croyances limitantes qui ont impacté négativement notre vie mais aussi des croyances limitantes qui ont été soutenantes dans notre évolution et probablement encore aujourd’hui.
On m’a appris à participer à l’entretien de ma chambre alors aujourd’hui j’ai une organisation dans mon travail qui me permet de hiérarchiser les priorités.
On m’a appris à aider, à donner un coup de main alors aujourd’hui je suis bénévole dans une ONG.
On m’a appris à savoir occuper mon temps seul alors aujourd’hui la solitude ne ma fait pas peur.
On m’a appris à savoir repérer quelqu’un de violent alors aujourd’hui je suis attentive à l’autre.
On m’a appris à obéir avec des punitions alors aujourd’hui j’ai pas besoin d’être dans la souffrance pour agir.
Beaucoup de disciplines permettent de prendre conscience de certains traits de notre caractère, de nos attitudes, de nos comportements comme la méditation, la pleine conscience, la sophrologie, la Communication Non Violente, l’Analyse et réinformation cellulaire …