Philosophie de vie
Le pouvoir de « l’intention incarnée » et la notion du plus petit pas possible
L’être humain est tel un jeu de cartes, qui représenterait nos traits de caractères ou caractéristiques que nous utilisons régulièrement, rarement ou jamais. Ce jeu de carte symbolise les différentes parts de notre être. Comme par exemple la part ou la partie de soi qui aime prendre soin de ses relations familiales et amicales, la part de soi qui aime être serviable et bienveillant, la part de soi qui a besoin de paix, de calme et de tranquillité, la part de soi qui doute, la part de soi qui a peur du changement…
Parfois lors d’une prise de décision, d’une résolution ou d’une remise en question, il y a comme un conflit d’intérêt en nous même. Des conflits que nous pouvons connaitre, reconnaitre, mais également des conflits niés ou même inconscients qui échappent totalement à notre niveau de conscience ordinaire. Voir même des conflits de loyautés conscients ou inconscients, intergénérationnels ou transgénérationnels.
Je suis d’accord pour me sentir bien dans mon corps, mais je grignote et mon vélo d’appartement est purement « décoratif ».
Je suis d’accord pour passer plus de temps avec mes enfants, mais lorsque je suis au travail je n’arrive pas à partir.
Je suis d’accord pour vivre en bonne santé, mais les plats préparés au micro onde, c’est tellement plus rapide.
La différence entre le « pouvoir de l’intention » et « le pouvoir de l’intention incarnée » est que les choses ne se jouent pas au même étage. Le souhait du changement généré par le mental, pour des raisons qui ne sont pas les miennes ou qui ne sont pas en synchronicité avec cette période de ma vie sont vouées à rester purement mentales, idéalisés ou chez certain à passer par la force.
Parfois il y a aussi une histoire d’objectif le tout, tout de suite comme on l’imagine est un challenge difficile à relever ou bien à quel prix.
Se (ré) incarner ou se (ré) inventer en se reconnectant à son corps.
Le pouvoir de l’intention incarnée est un souhait, un objectif que l’on a envie d’atteindre, quelque chose de mesurable et de faisable. C’est quelque chose qui ne passera pas par la force, mais quelque chose qui sera jaugé, réévalué régulièrement pour ajuster l’objectif et/ou l’échéancier. Réévaluer ses choix en s’interrogeant soi même, non pas dans le mental, mais au niveau de tout son être en passant par les ressentis du corps. Pour une véritable prise de conscience et acceptation de toutes mes parts.
Incarner signifie revêtir d’un corps de chair. Prendre l’apparence de, Se matérialiser sous la forme de. Au niveau artistique interpréter un personnage au point de s’identifier à lui.
Accueillir ses sentiments et ses émotions pour faire alliance. Ne pas simplement écouter mais entendre l’agréable comme le désagréable, une écoute auto-empathique de l’information qui circule en moi.
Prendre le temps d’identifier ses besoins pour vivre la vie que j’ai envie de vivre et pas celle que je me sens obligé de vivre pour les autres.
Apprendre à nommer, identifier ses besoins. Devenir maître de sa vie, être plus en conscience, acteur de sa vie. Dans la période de l’enfance quelqu’un prenait soin de nos besoins, souvent adulte on attend encore que l’autre prenne soin de nos besoins, voir qu’il les devine. Mais on ne peut plus attendre que quelqu’un le fasse pour soi.
Les émotions sont l’expression de besoins comblés ou insatisfaits.
La notion du plus petit pas possible permet de se donner des objectifs mesurables et réalisables, ce qui permet la persévérance. Prendre conscience du changement dans une action mesurée et la répétition pour mieux l’incarner.
Incarner le changement et lâcher-prise sur les résultats, pour que l‘énergie investie devienne une part de l’énergie vitale. Au moment du bilan en réévaluant les objectifs, le mouvement est relancé et à force de répétition, l’intention est intégrée.
Je ne sais pas ce qui est possible ou non alors je décide d’agir comme si tout était possible
« Je crois ce que je vois, je vois ce que je crois » Pour qu’il y ait un changement véritable, il faut non seulement une prise de conscience, mais une action pour poser un acte et mettre le mouvement. Poser des actes pour que l’intention soit en adéquation avec ma vie.