Il n’existe pas de manuel d’éducation ou de guide du bon parent.

Chaque être et expérience sont uniques.

Mais de génération en génération, certaines façons de faire ou d’être subsistent.

A notre époque, observer la 1iere et 2ième génération, parent et grands-parents, est majoritairement possible, parfois même la 3ième génération.

Mais en transgénérationnel, nous remontons jusqu’à la 7 ième génération, là, c’est finalement l’histoire de notre pays et/ou de notre famille qui peuvent nous aider et remettre notre lignée dans une époque, un contexte historique.

Entre notre naissance et la naissance de la 7 ième génération, il y a environ 200 ans d’écart.

200 ans d’Histoire et environ 128 personnes qui nous ont, grâce à leur descendance, donné la vie (2 parents, 4 grands parents, 8 arrières grands parents…..128 arrières X5 grands parents).

Tout ça pour simplement mettre en lumière, que nous sommes des êtres uniques mais également la somme de beaucoup de choses et d’histoires qui se sont vécues bien avant nous.

Il est possible d’être dans la reproduction positive ou négative de notre lignée :

  • En cherchant consciemment ou inconsciemment à coller exactement à notre lignée ou à faire à peu près pareil.
  • En nous opposant à notre lignée, complètement ou en partie.
  • En adoptant les comportements de notre belle famille, consciemment ou inconsciemment, totalement ou en partie.
  • En rejetant la mémoire transmise de génération en génération de notre belle famille et faire le contraire en totalité ou en partie.

Il est à noter que dans notre lignée personnelle d’autres de nos ancêtres ont pu adopter ou rejeter les transmissions générationnelles de la belle-famille ou de son modèle familial directe. Il est intéressant de s’interroger sur sa propre lignée, puis sur le pourquoi j’ai choisi un conjoint avec cette lignée spécifique et enfin: en regardant les deux, ça m’apprend quoi ?

L’allégorie du tuteur parasol ajouré « simple »
Le mât est la droiture, le point de repère dans l’espace, il est ancré dans le sol, fiable, avec une certaine adaptabilité. Le mât n’est pas fin et austère, il a de la matière, du volume, il peut évoluer dans sa couleur de la discrétion à l’autorité bienveillante, il offre un espace de mouvement car son diamètre est large. Le parasol ajouré protège l’enfant qui s’y abrite en laissant passer certaine chose, car le but n’est pas de le mettre sous cloche ou de l’isoler. L’idée est simplement de le préserver de ce qui n’est pas adapté à son âge et de s’adapter à son stade d’évolution personnel. Il lui est possible de s’éloigner du mât sans pour autant sortir de la zone de confort et de sécurité du parasol ajouré. Le père et la mère ont fabriqué cette allégorie ou peut-être un plus que l’autre, l’important est que c’est un repère pour l’enfant.
 
 
L’allégorie du tuteur parasol « double »
L’enfant a grandi ou des parents sont séparés, son champs des possibles s’est dédoublé ou a grandi, l’enfant commence à élargir son champs d’action. En tant que parent, je me prépare un peu avant lui à élargir l’horizon, sans pour autant le précipiter. Lorsqu’ il est prêt à élargir ses possibilités, il est temps pour moi d’élargir au fur et à mesure mon champs des possibles. Le bon moment, c’est l’enfant qui le montre, il suffit de l’écouter, de le regarder sans attentes, jugements ou convictions. Les deux tuteurs parasol se mettent de chaque côté, symbolisé par exemple par le père et la mère ou simplement le parasol ajouré simple s’est dupliqué, le père et la mère sont dans les deux parasols au même moment de chaque côté. L’enfant évolue entre ses deux repères, il sait qu’à tout moment il peut se réfugier, retrouver ses marques, mais aussi se retrouver lui-même puisque cette allégorie est unique et a été créé pour lui. Ce qui est pratique avec cette allégorie, c’est que le tuteur parasol n’appartient à personne, c’est un espace au-delà de la matière, l’enfant puis l’adulte peut l’emporter avec lui dans son cœur et même dans sa mémoire cellulaire.
 

Le parent, par contre, est en charge d’entretenir le potentiel de ce tuteur parasol, en poursuivant l’écoute bienveillante, l’observation, le non jugement, la présente visible et la présence discrète, en ayant de l’attention à la relation et au lien. Pas besoin de grande déclaration, juste par petites touches, à des moments choisis ou à des moments spontanés. Écrire un petit mot dans un livre , envoyer une photo d’un moment vécu, toucher son épaule au passage, lui serrer la main sans que personne d’autre ne le voit, déposer sur lui un regard bienveillant à distance les yeux dans les yeux, savoir écouter sans chercher de réponses ou de solutions, juste lui permettre d’exprimer quelque chose jusqu’au bout.

« Prendre soin de la relation sans attendre que l’autre le fasse ».

Prendre soin depuis le premier jour du lien d’amour sans attendre que l’autre le fasse et sans chercher autre chose que de l’aimer et de servir sa vie au mieux de nos capacités.

Dolto disait que tout se joue avant 6 ans, c’est vrai mais très incomplet.

Tout se joue depuis que l’homme s’est fait homme, nous sommes une succession d’évolutions et de victoires. Si nous n’avions pas évolué et si nous avions perdu, toutes nos conquêtes, nous ne serions pas là.

L’homme s’est façonné, adapté à l’environnement (un article prochain: l’épigénétique environnementale). L’éducation s’est façonnée en conséquence de cette évolution.

En transgénérationnel, nous remontons à 7 générations au-delà on considère que c’est de la mémoire collective.

En analyse et réinformation cellulaire, nous utilisons le yi-Jing ou yi-King avec ses 64 possibilités qui verbalisent les 64 codons. (Le code génétique est un système de codage qui permet de traduire les séquences de nucléotides en séquences protéiques. Il fait correspondre à chaque triplet de nucléotides, appelé codon, un acide aminé déterminé).

MaudARC